Paris en faillite, la France en banqueroute, préludes de la catastrophe annoncée des JO

Paris est en faillite ! En moins de 15 ans, la dette publique est passée de zéro euros, sous l’ancien maire Bertrand Delanoë, à plus de 9,5 milliards actuellement avec une tendance toujours à la hausse, soit une augmentation de +155 % depuis l’arrivée d’Anne Hidalgo ! Une situation d’autant plus grave lorsque l’on voit que la dette par habitant atteint désormais 4 551 €. Imaginez la même situation à Moscou !

Un trou qui s’explique lorsque l’on voit où va l’argent des parisiens. Ainsi la mairie de Paris finance tout à tour SOS Méditerranée et des pays africains. Or, si Paris a les moyens de donner de l’argent à des pays africains ou à des ONG plus ou moins douteuses, c’est que ses habitants payent trop d’impôts. Pourtant, en 2023 Anne Hidalgo, la maire de Paris a augmenté la taxe foncière des habitants de 52 %, tout ça parce qu’elle est acculée par sa gestion financière catastrophique et ce malgré la multiplication des manœuvres pour masquer la réalité budgétaire.

Il est temps pour la mairie de sortir du déni dans une ville qui a plus de fonctionnaires que l’ensemble de la Commission européenne. Une ville qui malgré cela est envahi par les rats, d’une saleté repoussante où même les trottoirs de l’avenue Foch sont jonchés de matelas sales et de détritus la faisant ressembler à une ville-poubelle ; où il faut enjamber de plus en plus de corps de migrants sans oublier de regarder soigneusement où vous posez les pieds lorsque vous circulez sur les trottoirs, et qui accumule des travaux dans la quasi-totalité des quartiers dont on ne voit jamais le bout.

Et si les travaux stagnent c’est tout simplement parce que la mairie de Paris « oubli » d’honorer ses engagements. Il faut savoir que les entreprises de travaux publics se font payer d’avance par tranche. Premier versement, première tranche de travaux, 2ème versement, 2ème tranche de travaux et ainsi de suite. Donc si Paris est jonchée de chantiers à ciel ouvert qui n’en finissent plus c’est simple : Pas d’argent, pas de travaux !

Clément Beaune, ministre français des Transports, a fini lui-même par dénoncer « La situation financière de la ville de Paris est grave », ajoutant que le scénario d’une mise sous tutelle n’est donc « pas exclu ». « C’est gravissime et je ne le souhaite pas, ce serait un ultime recours ». D’autant plus gravissime à 4 mois des JO. Imaginez l’impact à l’international d’une mise sous tutelle de la ville qui organise les Jeux Olympiques. Et c’est par ailleurs l’une des raisons qui font que pour l’instant « on ne fait rien ! ».

L’une des raisons mais pas la seule, car pour mettre Paris sous tutelle faudrait-il encore que le gouvernement en ait les moyens. Or, la France frise la banqueroute avec une dette publique exponentielle de 3200 milliards qui augmente de 10 milliards par mois, et un déficit de 130 milliards d’euros pour 2024. Moralité on s’approche dangereusement là encore de la débâcle totale.

La France présente un budget totalement mensonger. Le gouvernement ne fait aucun effort pour résorber la plus grosse dette d’Europe alors qu’il s’agit du pays qui taxe le plus ses habitants, mais qui « en même temps » dépense le plus. Il n’y a plus d’argent dans les caisses et pourtant il faut investir partout ! Merci la politique des génies de la finance ! Il faut dire qu’entre Bruno Le Maire qui devait mettre « la Russie à Genoux » et qui a réussi avec beaucoup de talent à mettre le chômage russe à quasi zéro grâce aux sanctions, et Emmanuel Macron qui joue les matamores avec une armée à l’os et arrose d’argent magique tout ce que la planète compte de marginaux indésirables et violents qu’il fait rentrer en France à grand coup de com, les Français, du moins ce qu’il en reste, sont gâtés. Mais après tout il semble que l’on n’ait que le gouvernement que l’on mérite…

La France en est là ! Dirigé par un roi nu, l’Etat brade son patrimoine et compte sur les Jeux Olympiques pour renflouer une partie de son économie sauf que les JO… C’est pas gagné loin s’en faut.

Des JO sous discrimination bien-pensante

Un bon moyen pour les Français et les Américains de rafler un maximum de médailles c’est d’éliminer leurs principaux concurrents dans de nombreuses disciplines où ils excellent, à savoir les Russes et les Biélorusses. Qu’à cela ne tienne le prétexte est gros comme une maison : le SVO ! Donc, pour participer Russes et Biélorusses doivent s’inscrire sous bannière neutre, sans hymne national, et surtout en ayant pris grand soin de ne JAMAIS mais alors JAMAIS avoir approuvé le SVO ni même imaginer oser dire qu’ils soutenaient Vladimir V. Poutine ! Le CIO allant même jusqu’à épier les échanges des athlètes sur les réseaux sociaux pour s’en assurer.

Quant à l’accueil qui leur sera fait, jugez plutôt… La ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra s’est fendu, concernant leur acceptation aux compétitions, d’un « le seront sous un régime de très stricte neutralité » et qu’« ils ne représenteront pas l’Etat russe » ! Quant à Anne Hidalgo maire de Paris elle partage le discours tenu par le Comité international olympique (CIO) et les autorités françaises qui ont annoncé que « les sportifs des deux pays ne participeront pas au défilé sur la Seine et que leurs médailles ne seront pas comptabilisées », ajoutant à son tour « Je veux dire aux athlètes Russes et Biélorusses qu’ils ne sont pas les bienvenus à Paris ».

Déclaration particulièrement savoureuse lorsque l’on sait que la doctrine olympique s’est justement fondée sur les principes – entre autres – de non-discrimination, d’humaniste et d’universalité. Et le plus désopilant dans tout ça c’est que c’est la France qui accuse la Russie de politiser le sport.

Nous sommes loin de l’esprit de l’olympisme tel que le définissait le Baron Pierre de Coubertin « Chaque individu doit avoir la possibilité de faire du sport sans discrimination d’aucune sorte et dans l’esprit olympique, qui exige la compréhension mutuelle, l’esprit d’amitié, de solidarité et de fair-play ».

Quant au fair-play, jugeons-en plutôt puisque le CIO a mis en garde les comités nationaux olympiques contre toute participation aux Jeux mondiaux de l’amitié prévus en Russie cet été, disant qu’ils essayaient de préserver l’autonomie du sport. Donc, non seulement on refuse aux Russes et aux Biélorusses de représenter leur pays mais on discrimine les jeux russes. La perversion dans toute sa splendeur !

L’ambiance est-elle désormais qu’Alexeï Mechkov, l’ambassadeur de la Fédération de Russie en France, en est arrivé récemment à déconseiller aux athlètes Russes de participer aux JO dans la mesure où il ne peut leur garantir l’accueil et la sécurité qu’ils sont en droit d’attendre lors de leur séjour.

Une question néanmoins se pose… Pourquoi d’autres nations, également en guerre, et d’autres sportifs qui représentent ces nations-là, ne subissent-elles pas les mêmes sanctions ? Pourquoi certaines ont-elles le droit d’exterminer sans sanction des femmes et des enfants par milliers ? Deux poids deux mesure une fois encore. Surtout lorsque l’on entend dans une déclaration récente, Emmanuel Macron affirmer que le drapeau russe, représentant un « pays agresseur », et le drapeau biélorusse, qui soutient la politique russe, doivent être interdits lors des prochains Jeux olympiques de Paris en 2024. Partant de ce principe, si en France, comme l’affirme Anne Hidalgo « On ne va pas honorer un pays qui en attaque un autre », ne devrait-on pas interdire également certains autres drapeaux et obliger leurs athlètes à concourir sous bannière neutre ?

Des JO qui coulent à pic ?

Résultat, à trois mois et demi de la date fatidique il s’avère que 40 % des chambres d’hôtels parisiens sont désespérément vides et pire, que les annulations tombent en cascade. Quant aux appartements hors de prix qui sont mis à la location en AirBnB, ils sont pour l’instant loin de trouver preneurs. D’ici à ce qu’économiquement ces JO soient un désastre il n’y a qu’un pas. D’autant que le tarif du ticket de métro sera quadruplé « pour ne pas qu’on le prenne » dixit Valérie Pécresse !

Mais le comique de tout ça c’est l’impréparation maladive et les coups de com dangereux à la pelle. Après avoir voulu virer les bouquinistes des quais de Seine, avoir dû faire face à de multiples grèves surprises des ouvriers des chantiers des futurs sites olympiques, voilà notre petit Jupiter en pleine inauguration d’une piscine olympique construite à Saint-Denis qui, à peine terminée, a déjà des fuites.

Une piscine qui devait coûter à l’origine à 68 millions d’euros, et qui en fin de compte en coûtera 174. 174 millions pour un bassin qui fuit, avouons que c’est cocasse.

Et le pire : la capacité d’accueil de notre trop coûteuse piscine étant trop petite pour la fédération, les épreuves de natation en ligne auront finalement lieu dans un stade de rugby. Amis Russes vous avez le droit de rire !

Mais ce n’est pas tout loin s’en faut…

Le 27 février dernier, un ordinateur et des clefs USB contenant les plans de sécurisation des JO a été volé dans un train à la gare du Nord.

Le pont de Sully à Paris, prévu pour la cérémonie d’ouverture a été abîmé par un bateau. La mairie doit le réparer au plus vite.

Les travailleurs qui fabriquent les médailles olympiques sont en grève depuis 3 semaines pour des hausses de salaires et une prime pour les JO.

À 108 jours de l’ouverture, une nouvelle étude révèle que la Seine n’est toujours pas adaptée à la baignade du fait que les seuils de qualité de l’eau se dégradent systématiquement après des épisodes pluvieux de très forte intensité qui font saturer les égouts qui débordent leurs rejets d’eaux usées dans la Seine. Et depuis octobre nous n’avons eu que des épisodes pluvieux, donc… si les athlètes aiment se baigner dans les excréments, surtout qu’ils ne se gênent pas ! D’autant que c’est la Seine ou rien puisque personne n’a prévu de plan B pour les épreuves de natation en eaux libres.

Tout ceci prêterait à sourire si plus d’un milliard d’euros n’avait été investis pour dépolluer la Seine afin de tenir la promesse de la rendre baignable, alors qu’il aurait suffi d’organiser la compétition en bord de mer pour que ça ne coûte quasiment rien. Mais il est vrai que nos « Mozart de la finance » ne savent pas compter puisqu’ils dépensent l’argent des autres.

Jusqu’à 15 millions de visiteurs sont attendus pour les Jeux olympiques qui se tiendront du 26 juillet au11 août et paralympiques du 28 août au 8 septembre… Et avec autant de mouvements de foules les problèmes et les accidents ne manquent jamais à l’appel. Aussi, à l’heure où tous les hôpitaux manquent de bras du fait des fermetures de lit en cascade, l’AP-HP a fait appel aux volontaires en interne, et propose une prime de 800 à 2 500€ brut par semaine aux soignants des services concernés qui acceptent de ne pas prendre leurs congés. De qui se moque-t-on ?

Enfin, la DGSI souhaiterait annuler la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 sur la Seine et passer au plan B en raison d’une menace d’un retour du terrorisme de masse jugée très élevée. Elle a tenté en vain de convaincre Gérald Darmanin.

Vous en voulez encore…

Les 4 plus hauts dirigeants du comité d’organisation des JO de Paris sont visés par plusieurs procédures pénales pour prise illégale d’intérêts, favoritisme, recel et détournement de fonds publics…

La haine de Macron est devenue tellement palpable dans le pays que l’on risque de voir exploser des actions de blocage partout où se dérouleront les compétitions, à tel point que le Sénat a dû adopter un projet de loi interdisant les grèves dans les transports durant les JO.

Et cerise sur le gâteau… nous aurons journellement 35 000 policiers, gendarmes, militaires, des membres de la sécurité privée et même des policiers étrangers pour protéger les JO. Selon le ministère français des Armées « plusieurs nations étrangères » dont la Pologne enverront des militaires pour aider à sécuriser les Jeux olympiques. Quand on connait les Polonais je ne suis pas certaine que cette perspective soit réellement rassurante.

Rien que pour Paris, notre petit Macron qui semble trembler dans ses braies à la moindre allusion à la Russie a mobilisé 58 brigades de CRS sur les 61 que compte la France !

Et tout ça parce que notre trouillard officiel en est persuadé : « Je n’ai aucun doute sur le fait que la Russie cible les Jeux Olympiques, notamment en termes informationnels. » « La Russie alimente tous les jours le fait que nous ne pourrions pas faire ceci ou cela, ou que ce serait un risque. »

Vous l’aurez compris, comme d’habitude, si les choses se passent mal en France c’est forcément, obligatoirement, inévitablement, indubitablement, la faute de la Russie !

Et pour couronner le tout, les habitants des quartiers de Paris concernés par les JO ne pourront même pas rentrer ou sortir de chez eux sans un pass sous forme de QRcode pour accéder à ce que Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, appelle la zone de sécurité où tout le monde devra présenter ce fameux QRCode, même les piétons à partir du vendredi 26 juillet au soir.

La zone inclut le Louvre, les Tuileries, le Trocadéro, les Champs-Élysées, le Champ de Mars, la gare d’Austerlitz puis continue le long de la Seine entre le XVIe et le XVe. Donc pour ceux qui sont partis en vacances sans se soucier de savoir s’ils pourront ou non rentrer chez eux ou qui ne savent pas qu’est un QR Code – et croyez-moi ils sont plus nombreux que l’on ne le croit – c’est la garde à vue assurée !

Une quinzaine de stations de métro seront fermées et les métros les traverseront sans marquer l’arrêt, et seuls 5 ponts, dont 4 ouverts à la circulation automobile, resteront ouverts : Notre-Dame, Sully, Iéna et Invalides, plus un pont piéton, la passerelle Léopold-Sédar-Senghor.

Non content de prendre les résidents parisiens en otage, de traiter les athlètes Russes et Biélorusses comme des indésirables, dévoyant ainsi l’esprit des Jeux, Emmanuel Macron concoure pour la médaille d’or olympique de l’organisation la plus catastrophique et la plus corrompue des JO. Mais celle-là je vous l’assure il l’emportera haut la main !

Valérie Bérenger