La dérive terroriste du régime de Kiev (Erwan Castel)

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Rappel : Suite au coup d’Etat du Maïdan en février 2014, un régime totalitaire ouvertement russophobe est arrivé au pouvoir à Kiev, provoquant le retour par référendum de la Crimée au sein de la Russie et un soulèvement séparatiste dans le Sud Est qui a donné naissance aux Républiques Populaires de Donetsk et Lugansk. Depuis plus de 2 ans, et malgré un processus de paix relancé en février 2015 (Minsk 2), la guerre continue dans cette région du Donbass, sur fond de tensions croissantes entre Washington et Moscou.

Voici plusieurs mois que le régime de Kiev, tiraillé entre les intérêts de ses oligarques, les revendications de ses nationalistes radicaux et les ambitions de ses partenaires européens, piétine sans retenue les accords de paix signés à Minsk et en relançant la guerre contre les populations du Donbass, à provoquer la Russie et faire oublier son effondrement politico-économique total. Depuis le mois de juin 2016, l’armée ukrainienne, en complète violation avec les accords internationaux, a relancé en crescendo ses attaques contre les Républiques de Donetsk et Lugansk par de nouveaux bombardements sur les civils, des reconnaissances offensives sur les lignes de défense républicaines mais aussi par une série d’attentats et de sabotages  qui révèle la nature terroriste  de cette criminelle cyniquement baptisée « Opération Anti-Terrroriste » lancée par Kiev.

Alors que les bombardements de l’artillerie ukrainienne s’apparentent déjà souvent à des attaques terroristes visant les quartiers résidentiels civils ou les infrastructures de vie collective (hôpitaux, stations d’eau potable, réseaux électrique ou gazier etc…)  au cours des dernières semaines, et faisant suite à l’opération interceptée le 7 août par les services de sécurité russe en Crimée, plusieurs actions terroristes ukrainiennes ont été enregistrées dans le Donbass dont principalement :

– Le 6 août, à Lugansk, attentat manqué contre le Président Igor Plotnisky, qui est blessé dans l’explosion.
– Le 22 août, à  Donetsk, attentat à l’explosif est  déjoué contre le Président Alexandre Zakharchenko.
– Le 25 août, à Donetsk, une bombe explose prématurément tuant 1 homme dans le centre-ville.
– Le 26 août, à Donetsk, une bombe explose au centre de recrutement de Kirovsky (Ouest de la ville).
– Le 11 septembre, à Donetsk, une bombe explose au commissariat militaire rue Shakhters.

Mais cette semaine, une nouvelle étape dans l’escalade (ou plutôt la descente) terroriste de l’état kiévien a été repérée avec l’arrestation d’un groupe d’adolescents préparant des attentats à l’explosif sur le territoire de à Donetsk.

Des adolescents manipulés pris au piège d’une spirale infernale

Le 12 septembre les services de sécurité de la République de Donetsk ont annoncé l’arrestation de 7 adolescents (Kovalchuk, Belavin, Pazushko, Khmelenko, Solodovnikova, Mironov et Koval) ainsi que de la saisie de nombreux explosifs à leurs domiciles.

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Bogdan Kovalchuk un adolescent de Yasinovataya avait été recruté par Igor Ritsuko, un agent ukrainien du SBU et qui avait auparavant combattu sur le front du Donbass sous l’indicatif « Almaz » au sein de l’unité ukrainienne n° PP3629. Ritsuko avait chargé le jeune Kovalchuk de former un groupe chargé de commettre des attentats rémunérés (5000 hyrvnas) visant des objectifs civils et militaires de la République de Donetsk. Pour s’assurer ensuite de leur obéissance, les services ukrainiens ont piégé les adolescents dans une affaire de contrebande puis en les menaçant physiquement mais aussi  leurs familles vivant sur le territoire occupé par l’armée ukrainienne.

Cette technique d’intimidation via des pressions et des menaces sur les familles vivant du côté ukrainien est un usage coutumier de la part des services de sécurité de Kiev et la seule raison qui pousse encore dans les Républiques du Donbass certains volontaires a vouloir conserver l’anonymat de leur engagement.

Ces adolescents, dès le début de leurs interrogatoires, en expliquant le chantage et les menaces exercés sur eux et leurs familles, ont reconnu avoir commis entre mai et juin 2016 plusieurs attentats à l’explosif contre des installations militaires, des administrations et des véhicules civils et militaires, comme par exemple une voiture du Ministère de l’intérieur ou un véhicule blindé de type MTLB.

Aujourd’hui, l’enquête se poursuit pour définir le degré de responsabilité et d’implication de chacun dans l’organisation et l’exécution des attentats. Mais les autorités de la République de Donetsk ont déjà alerté les instances internationales de ces méthodes criminelles de chantage et de menaces exercées par les services secrets ukrainiens dans le but de forcer des mineurs à commettre des attentats terroristes.

La Commissaire aux Droits de l’Homme de la République de Donetsk, Daria Morozova,  a déclaré à ce sujet : « Une fois encore, nous voyons que la partie ukrainienne viole le droit international en utilisant des méthodes et moyens de guerre illégaux : l’engagement et l’enrôlement d’enfants dans des activités criminelles et subversives. Nous allons soulever cette question auprès du sous-groupe humanitaire lors de la prochaine réunion à Minsk » (le 21 septembre).

Une fusion entre régime totalitaire et organisation terroriste

4 5Camp d’été du bataillon Azov où des jeunes (à partir de 7 ans) reçoivent une formation idéologique et militaire: Conditionnement à la guerre d’enfants et d’adolescents par des paramilitaires néo-nazis ukrainiens.

Cette affaire est symptomatique de la radicalisation progressive du régime de Kiev en Etat terroriste :

On connaissait déjà le formatage idéologique organisé par les radicaux des bataillons spéciaux excroissance ouvertement néo-nazie d’un régime totalitaire militariste, qui embrigadent une jeunesse manipulée par une propagande russophobe hystérique. Régulièrement des camps d’entrainement accueillent des adolescents mais aussi des enfants pour leur apprendre le maniement des armes et les conditionner psychologiquement à une guerre contre la Russie.

Nous voyons donc que cette politique de conditionnement mental et physique est désormais mise en œuvre dans le Donbass par les services de sécurité ukrainiens qui exerçaient déjà une répression et une surveillance menaçante sur les familles séparées par la ligne front.  Aujourd’hui les « ukrops »  dont le front militaire est enlisé n’hésitent pas à recruter des mineurs (et qui plus est sous le chantage et la menace) pour des actes de guerre et de terrorisme, quand  le Code pénal ukrainien lui-même la participation des mineurs à un conflit est passible d’un emprisonnement de 3 à 7 ans.

Alors que depuis les récents conflits en Afrique (Libéria, Rwanda etc…), de nombreux textes internationaux (droit international humanitaire, droit des enfants ou droits de l’homme) interdisent formellement l’enrôlement des mineurs dans la guerre, le régime de Kiev a décidé de les engager dans des actes criminels relevant du terrorisme et cela, sous le regard complice des pays occidentaux qui soutiennent déjà en Syrie de telles pratiques de la part des djihadistes qu’ils équipent et financent également…

Les autorités des Républiques de Donetsk et Lugansk, et leurs populations quant à elles, redoublent de vigilance devant cette nouvelle menace d’un ennemi de plus en plus criminel et lâche…

Erwan Castel
Volontaire français dans la République Populaire de Donetsk

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1 Commentaire

  1. cela parait incroyable qu’un état applique des technique terroriste il y a de quoi avoir honte d’être européen que le peuple russe sache qu’en France nous sommes jaloux de vous, nous aimerions avoir un président tel que Monsieur Poutine

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