Les “sanctions”: Une aubaine pour la 5-ème colonne

Les nouvelles “sanctions” décidées par les Etats-Unis contre la Russie sont une véritable aubaine pour la 5-ème colonne Russe, mélange de “libéraux” et d’escrocs lourdement condamnés qui y voient un nouvel espoir pour renverser le gouvernement Russe.

Le fait est que ces nouvelles mesures contre la Russie, comme nous l’avions annoncé le 15 juin (lire ici) concernent non seulement les institutions et les dirigeants Russes, mais aussi une relative importante partie des citoyens Russes comme nous l’écrivions:

Ce qui importe est que ces nouvelles mesures sont destinées à favoriser des mouvements en Russie même, contre le gouvernement. Elles devraient en effet viser la partie « pro-occidentale » de l’élite Russe, ceux qui commercent à grand échelle avec les pays occidentaux, qui y envoient étudier leurs enfants, etc. Le but est clair: Alors que Vladimir Poutine doit composer avec cette faction (que l’on considère en général menée par le Premier Ministre Medvedeev) et la faction « nationaliste », ces nouvelles mesures devraient provoquer un durcissement des pro-occidentaux qui seront directement frappés. Ceci, alors que la « 5-ème colonne » s’active de plus en plus en Russie.

Ces “sanctions” concernent, selon le texte américain, tous ceux ayant des rapport avec les projets énergétiques russes, avec les opérations anti-terroristes en Syrie, tous ceux accusés de “corruption” [par l’opposition, bien sûr!], tous ceux ayant une «proximité avec Vladimir Poutine» (!), tous ceux tentant d’ “influencer les processus politiques aux Etats-Unis et en Europe”, tous ceux qui “sèment la méfiance dans les institutions démocratiques, la promotion d’attitudes xénophobes et intolérantes, visant à saper l’unité européenne”. En fonction des critères américains et européens, cela revient à englober l’ensemble des Russes… à l’exception de la fameuse “5-ème colonne” justement!

Cette 5-ème colonne avait l’an dernier lors de son “congrès démocratique” à Varsovie, appelé les occidentaux à «étrangler la Russie et plus encore .» ( «душить Россию и дальше»). Alexei Navalny quand à lui, qui se pose en chef de l’opposition et seul opposant à Vladimir Poutine, a clairement déclaré que “les opposants au régime ont le droit moral de demander l’aide d’autres pays pour détruire ce régime”.

Après l’annonce des nouvelles “sanctions” Serey Ivanenko, vice-président du parti “Iabloko”, a déclaré: «Les illusions au sujet de Trump, le gars sympa qui changera tout, sont enfin dissipées.» Et Iabloko de préciser avec plaisir que les sanctions ne frapperont pas le monde politique ou des affaires, mais les citoyens ordinaires: «En réalité, l’entourage du président, l’élite des affaires et des hauts fonctionnaires souffrent le moins. Le monde est vaste, et les entreprises soutenues par l’Etat peuvent résister. Mais les hausses de prix dans les entreprises de production découlant des sanctions se déplacent vers le consommateur final, qui voit les prix augmenter de façon systématique. Ceci favorise la baisse du revenu réel et le développement de la pauvreté de la population active du pays ».

L’opposition se réjouit donc que ces nouvelles “sanctions” frapperont au final tout citoyen Russe, elle pourra alors canaliser le mécontentement pour prendre le pouvoir. Comme en Russie au début des années 1990, et en Ukraine en 2014. L’opposition Russe sera en fait le fer de lance du Congrès américain en Russie dont Navalny et ses complices seront les agents saboteurs.

La collusion de l’opposition est d’ailleurs flagrante puisque (lire ici) au moment même où l’annonce des “sanctions” étaient faites, ses reponsables étaient aux Etats-Unis pour chercher des fonds. Considérant, comme l’a indiqué le Premier Ministre Dmitry Medvedeev, que ces sanctions sont “une déclaration de guerre économique” à la Russie, l’opposition doit être très clairement désignée comme “traitre” et subir le châtiment des traitres en temps de guerre. Avant qu’il ne soit trop tard!