Alors qu’on ne parle plus dans les media que de la guerre contre l’Etat Islamique, les activités de l’OTAN aux frontières Ouest de la Russie s’accélèrent.
Troupes blindées dans les Pays Baltes et en Pologne, instructeurs et unités spéciales en Ukraine, les américains renforcent leurs positions, poussant les européens en avant.
En Novorossya, il ne se passe quasiment pas un jour sans que l’armée ukranienne ne bombarde des soit-disant positions indépendentistes, en réalité n’importe où: Ecoles, crêches, immeubles d’habitation, au petit bonheur la chance. Kiev a d’ailleurs, en violation des accords signés, remis en place des armes lourdes dans la région.
Un nouveau front semble par ailleurs être sur le point de s’ouvrir: Les tatars annoncent un prochain blocus de la Crimée, province Russe. On se souvient qu’il y a quelques semaines des sabotages en territoire ukrainien avaient privé la Crimée d’électricité. Situation rétablie maintenant grâce aux lignes à haute tension mises en place depuis la Russie.
Lenur Islyamov, un des leaders des Tatars, annonce sans sourciller que son organisation est prête à effectuer un blocus naval du Détroit de Kerch, reliant la Crimée à la Russie, et ce dès la fin 2015 ou le début 2016. C’est à dire maintenant.
Ceci n’a rien d’étonnant, les occidentaux voyant le succès des opérations Russes en Syrie et le renforcement de la position de leur ennemi juré le Président Assad qui en découle, tentent, tout en continuant à pousser la Turquie à provoquer la Russie en Syrie, d’ouvrir d’autres fronts contre la Russie. Il va sans dire que Moscou ne restera pas sans réaction en cas de tentative de blocus d’une partie de son territoire.
L’année 2016 s’annonce l’année de tous les dangers. A moins que tout ne s’emballe en 2015. Dans les jours qui viennent donc.
1 Rétrolien / Ping
Les commentaires sont fermés.