Nouvelle provocation contre la Russie, les manoeuvres de l’OTAN sur les frontières “nord-ouest” s’annoncent massives. Nommées “Baltops 2016”, elles impliquent des militaires de la Suède, de la Finlande, du Danemark, de la Norvège, de la Belgique, de l’Italie, de l’Estonie, de la Lettonie, de la Lituanie, de la France, de l’Allemagne, des Pays-Bas, de la Pologne, du Portugal, de l’Espagne, des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne. 3 antiques bombardiers stratégiques “B2” devaient participer mais l’un d’entre eux a dû rentrer à sa base suite à des défaillances techniques (!).
A l’heure ou le vraisemblable prochain Président des Etats-Unis traite Vladimir Poutine de “dictateur” (“He praises dictators like Vladimir Putin” a déclaré Hillary Clinton en parlant de Donald Trump), à l’heure où la réthorique guerrière anti-Russe bat son plein en Europe et aux USA, à l’heure où la confrontation entre USA et Russie se fait par proxy interposé en Syrie, il est clair que ce déploiement de forces aux frontières de la Russie revêt une importance particuliere et fait suite au renforcement massif des troupes OTAN en Europe.
Les forces armées Russes, dont certaines unités ont été très récement redeployées aux frontières “nord-ouest” se tiennent prêtes à intervenir en cas de débordement aux frontières.
Sur le plan intérieur, la 5-ème colonne relance une offensive en Russie, avec des “conseils” donnés à Vladimir Poutine pour “calmer le jeu”. Le Président Russe y a opposé une fin de non-recevoir (voir ici) et on notera que ces derniers jours Vladimir Poutine a limogé plusieurs hauts responsables militaires et des services de sécurité. Point commun de ces personnes limogées? Elles ont toutes été nommées sous le mandat du Président Medvedeev… Le message sera-t-il entendu dans les états-majors de l’OTAN et à Washington? Il semble que la situation actuelle n’a jamais été aussi tendue que depuis la crise des missiles de Cuba…
Voilà où nous en sommes. Honte aux médias occidentaux et à ceux qui sont derrière. Que la Vérité éclate au grand jour sur les causes réelles.
Ivan