Vladimir Poutine est un des rares chefs d’état de la planète à poser de vraies questions et d’y répondre. Aucun des “stratèges” politiques qui tentent de gouverner le monde occidental ne peut lui arriver à la hauteur et avoir son intelligence. Sans doute existe-t-il ailleurs des gens qui possèdent un intellect mais le système prend bien soin de les écarter au profit de gens médiocres, sans beaucoup de culture et c’est la raison principale qui fait que ce monde va mal.
Lorsque ce même Occident poursuivant son œuvre de destruction des états entreprit de terminer sa tâche en tentant d’abattre Assad, ceux qui avaient un sens de la réflexion et de l’analyse pouvaient se douter de ce qu’il adviendrait de la région, des conséquences inévitables sur les populations et sur la déstabilisation complète de tout le Moyen Orient.
L’Empire Etasunien n’a pas cessé depuis la première guerre d’Irak de chercher à modifier les contours des Etats après avoir fragilisé les pouvoirs existants, le mot fragiliser étant bien entendu un mot faible lorsqu’il s’agit des catastrophes qui se sont succédées. Le dernier volet, la Syrie, aurait sans doute réussi sans la volonté de Vladimir Poutine de stopper la destruction d’un état souverain pour le remplacer par un régime incapable de maitriser la situation mais permettant à l’Empire de piller tout ce qui avait de l’intérêt.
Face à Poutine, les Occidentaux ont préféré employer une autre tactique, d’abord ouvrir un nouveau conflit, cette fois, aux portes de la Russie tout en finançant, entraînant et armant une pseudo opposition qui n’a pas tardé à montrer son vrai visage.
Daech est la vraie création de cette alliance hétéroclite entre l’Occident et les pays financiers : l’Arabie Saoudite et le Qatar. On sait très bien l’imbrication des uns et des autres dans les milieux d’affaires, point est besoin d’évoquer la composition des membres du groupe Carlyle, chacun pouvant avoir sur le net la liste complète.
Il est plus facile de créer des conflits que les éteindre et l’Occident, l’Europe en particulier paie le prix de ses erreurs avec l’arrivée massive de migrants dont une partie provient de Syrie mais une partie seulement puisqu’on peut avec quelque argent s’acheter une nationalité que personne n’aura les moyens de vérifier.
Les opinions publiques réveillées par la sauvagerie de Daech s’étonnent que le pays qui se dit le plus puissant du monde (même s’il n’est au final qu’un tigre de papier) n’arrive même pas à stopper les offensives, en fait on peut bombarder un coin désert et affirmer qu’on lutte contre Daech.
Vladimir Poutine s’invite dans le conflit en mettant en lumière cette incapacité d’éradiquer des forces que l’on peut repérer grâce aux satellites tout autant que le déplacement de colonnes visibles à l’œil nu, rien qu’à la poussière des véhicules qui sont en marche. Lorsque les colonnes US ou anglaises se déplaçaient dans le bocage normand, boisé et herbeux en 1944, les artilleurs allemands, avec le succès que l’on sait, réglaient leurs tirs de façon précise sur les troupes en mouvement, de même plus tard lorsque les forces en déroute tentaient de passer entre les lignes alliées. On ne peut trouver aucune excuse à des aviateurs de notre temps alors qu’on sait très bien comment a été anéantie l’armée de Saddam par les raids aériens en quelques jours.
Vladimir Poutine en bougeant quelques pions arrive au paradoxe d’imposer à l’Occident et à leur maître étasunien, une nouvelle règle de conduite et qui sait à imposer même la façon de combattre.
De deux choses l’une où les “Alliés” ne font que des moulinets dans l’eau et laissent Poutine régler le problème Daech, donc nécessairement lui donnent le premier rôle où enfin ils se décident à mettre cette fois le paquet. Plus question non plus, pour eux de relancer la machine ukrainienne car de ce côté non plus, la Russie ne laissera pas faire.
Ceci montre l’éclatante supériorité de Vladimir Poutine face à une politique de voyous faites par des bandits au cerveau quelque peu atrophié. L’avenir pourrait très vite dénouer une crise qui empoisonne le monde par la faute de gens dont la réflexion a été inexistante.