Affaire Skrypal: Londres et Washington pris la main dans le sac

Lors d’une réunion du Conseil pour la politique étrangère et de défense, Sergueï Lavrov a déclaré que Moscou avait reçu un rapport du Centre suisse d’analyse radiologique et chimique et radiologique de Spiez, dont les spécialistes ont étudié les échantillons envoyés par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques. OIAC), et l’incident sélectionné localement à Salisbury.

Une citation du document de Sergei Lavrov dit: “Sur la base des résultats de l’examen, des traces de produits chimiques toxiques BZ et de ses précurseurs, liées aux armes chimiques de la deuxième catégorie conformément à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques, ont été trouvées dans les échantillons. BZ est un agent neurotoxique qui désactive temporairement une personne. L’effet psychotoxique est atteint dans les trente à soixante minutes après l’application et dure jusqu’à quatre jours. Cet agent était dans l’arsenal des armées des États-Unis, de la Grande-Bretagne et d’autres pays de l’OTAN. En URSS et en Russie, aucun de ces composés chimiques n’a été développé.

Sur cette base, Moscou a posé une question assez raisonnable, à savoir pourquoi les conclusions du laboratoire suisse n’ont pas été prises en compte dans le rapport de l’OIAC sur l’incident de Salisbury. Quant au laboratoire de Spiez, ses représentants ont évité de commenter les propos de Lavrov, soulignant que seul l’OIAC a le droit de le faire, mais soulignant que les normes de vérification qu’ils ont (et dans le britannique Porton Down) sont si strictes que leurs conclusions peuvent être croire.

Rappellons qu’il y a moins de deux semaines, dans le même cas de Skripal, un scandale éclata lorsqu’il devint clair que le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson avait menti sur les résultats de l’expertise scientifique en leur attribuant le caractère qui exposait la Russie.

En résumé, les choses semblent donc désormais claires: L’ex agent de renseignement Russe et sa fille auraient été attaqués à l’aide d’un agent toxique présent dans les arsenaux des Etats-Unis, de l’Angleterre et de l’OTAN, mais inexistant en Russie et ex-URSS. Rappellons également que les accusations britanniques contre la Russie, reprises par les Etats-Unis et les pays européens, ont été la source d’un grand nombre de nouvelles “sanctions” contre la Russie.

Londres, Whashington Berlin et Paris vont-ils s’excuser? Nous connaissons tous déjà la réponse…

9 Commentaires

  1. C’est bizarre que dans les médias occidentaux, on n’en ait pas parlé.Pourquoi?

  2. la patience a des limites chaque fois les russes se fond avoir il faut passer a l’action avec c’est bande d’abrutis

    • je l’ai dis dès le début ;de voir les accusations vers la Russie , j’avais dis avant d’annoncer une chose pareil il faut d’abord le prouver , Eh bien la preuve est là , et dire que la France y avait été de son commentaire , ils sont malin maintenant

  3. Et voilà…Tout ça pour décribiliser V.Poutine juste avant leurs élections et monter l’Europe contre la Russie..Ils ont obtenu l’effet inverse et maintenant passent pour ce qu’ils sont… des crapules et nos médias pour des “vendus” !

    • Etes vous tellement sûr que l’opinion publique ne se “fasse pas avoir” par la propagande médiatique ? Et que la diabolisation de la Russie n’est pas un vieux démon surgi de la mémoire stalinienne des occidentaux? La création d’un ennemi extérieur, fût il factice, est un moyen commode de détourner les esprits des ennemis intérieurs, eux bien réels.

  4. La vérité progressivement se met en marche, et il est hautement probable que les médias officiels se mettent en veilleuse.

    Quant à moi, je retourne écouter Ленинград : Зкспонат, Баба бомба, в петере пить … En video, c’est déjà remarquable, mais en concert !!!

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